INTERCOMMUNALITE

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Question n°1 :
Quel sont les liens entre la loi SRU et les lois Voynet / Chevènement ?

Question n°2 :
En quelle mesure les lois Chevènement et SRU se complètent-elles ?

Question n°3 :
Qu’entend-on par agglomération ?

Question n°4 :
Une communauté de commune, d’agglomération ou urbaine doit-elle créer un établissement public de coopération intercommunal (EPCI) pour réaliser un schéma de cohérence territorial (SCOT) ?

Question n°5 :
Que se passe t-il lors de la dissolution de l’établissement public ?



Question n°1 :

Quel sont les liens entre la loi SRU et les lois Voynet / Chevènement ?
(d’après les documents recueillis dans le cadre des ateliers SRU pour les groupements de communes de l’Oise)

Il y a effectivement un lien clair entre ces lois, surtout au niveau des périmètres. Si ces liens semblent évidents, ils restent néanmoins quelque peu théoriques :
- La loi Chevènement a pour objet principal l’intercommunalité (socle de l’aménagement) et les taxes liées à l’urbanisme. Elle définit le cadre intercommunal et notamment la communauté d’agglomération.

- La loi Voynet traite du pays, de l’environnement et des schémas de service. Elle met en avant la notion de développement durable. Elle définit le cadre territorial intercommunal à l’intérieur duquel s’effetue la contractualisation du contrat de plan Etat-Région : agglomération-Pays.

De son côté, la loi SRU traite des équipements et du projet d’aménagement. Ce dernier doit respecter les nouvelles notions d’équilibre et de développement durable. A ces deux lois qui ont donné un cadre institutionnel, le projet de loi SRU vise à ce que des moyens soient mis en place afin d’atteindre des objectifs définis par les lois précédentes.

Ces trois lois engagent un débat cohérent pour un projet d’ensemble.



Question n°2 :

En quelle mesure les lois Chevènement et SRU se complètent-elles ?
(Source : P. Chateaureynaud, professeur en droit de l’urbanisme)

On peut noter une collaboration étroite entre les rédacteurs de ces deux lois, contrairement à la loi Voynet. Les règles de gestion sont unifiées, les transferts de compétence sont importants. Mais bien entendu, il y aura des problèmes de chevauchement.
Exemple : les plans de déplacements urbains (PDU) sont conçus dans des espaces importants qui dépassent l'aire de l'agglomération alors que théoriquement les PDU sont une dimension essentielle des schémas de cohérence territoriale (SCOT).



Question n°3 :

Qu’entend-on par agglomération ?
(d’après les documents recueillis dans le cadre des ateliers SRU pour les groupements de communes de l’Oise)

Pour l’INSEE, une agglomération urbaine (unité urbaine) est « un ensemble de communes liées par la continuité de l’habitat, sur lesquelles s’étend une agglomération d’habitations (aucune n’est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres), abritant 2 000 habitants ou plus ».
La notion d’agglomération a été redéfinie et officialisée le 21 novembre 2000, lors du débat en dernière lecture à l’Assemblée Nationale : il s’agit de la limite de la partie physiquement agglomérée (le bâti), sans pour autant aller jusqu’aux limites communales. L’intercommunalité réelle est celle de l’agglomération et l’intercommunalité idéale est celle de l’aire urbaine. Mais il est difficile de réaliser une carte retenant la définition de l’agglomération telle qu’elle a été adoptée à l’Assemblée Nationale (à savoir à partir du bâti). Par conséquent, les limites prises en compte sont celles des communes. C’est le cas pour le département de l’Oise.

Les aménagements doivent être raisonnés à l’échelle de l’intercommunalité comme le précise le recensement général de la population avec l’ « agglomération » . Cette nouvelle réalité territoriale, justifiée par sa prise en compte des bassins de vie, d’emploi et de déplacement, est appelée « Aire Urbaine » par la DATAR. Les communes limitrophes de l’agglomération (en moyenne, 40% de la population active se déplace vers l’agglomération) profitent des avantages induits par celle-ci et particulièrement des services offerts. La planification et les aménagements doivent donc se penser et s’effectuer à l’échelle de l’agglomération. Un consensus politique est ainsi nécessaire pour mettre ne place une telle politique territorialement cohérente.


Question n°4 :

Une communauté de commune, d’agglomération ou urbaine doit-elle créer un établissement public de coopération intercommunal (EPCI) pour réaliser un schéma de cohérence territorial (SCOT) ?
(Source : Présentation PowerPoint SRU, Ministère de l'Equipement)

Oui. Pour élaborer un SCOT, il faut avoir arrêté un périmètre dans lequel un établissement public (établissement public de coopération intercommunale ou un syndicat mixte) est compétent pour l’élaboration, le suivi et la révision du SCOT.


Question n°5 :

Que se passe t-il lors de la dissolution de l’établissement public ?

La dissolution de l’établissement public emporte l’abrogation du SCOT, sauf si un autre établissement public en assure le suivi.

 


 

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